Dans cette note d’information, la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) indique que :
- Parmi les lycéens inscrits en 2020-2021 en dernière année d’un cycle professionnel de niveau CAP à BTS, 51 % sont encore en études l'année suivante, que ce soit en redoublant leur année, poursuivant leurs études ou s'orientant vers d'autres études.
- 41% des lycéens professionnels qui ne poursuivent pas leurs études sont en emploi salarié privé 6 mois après leur sortie d'études.
- Les chances d'avoir un emploi salarié privé sont plus importantes pour les sortants d'un BTS (55%) que d'un CAP (24%) ou d'un baccalauréat professionnel (37%).
- 81% des élèves en dernière année de formation professionnelle ont obtenu leur diplôme, et ceux qui ont obtenu leur diplôme ont plus facilement trouvé un emploi salarié privé 6 mois après la fin de leurs études.
- Les jeunes hommes lycéens s'insèrent mieux dans le monde du travail que les jeunes femmes. Les jeunes femmes sont plus souvent en contrat à durée déterminée et les jeunes hommes plus souvent en intérim.
- Un quart des sortants en emploi salarié privé travaillent à temps partiel, les jeunes femmes travaillant plus fréquemment à temps partiel que les jeunes hommes.
- Les jeunes dont les parents ont des métiers cadres, professionnels intermédiaires, employés, ouvriers ou artisans ont des taux d'emploi plus élevés que ceux dont les parents sont sans activité.
- Les spécialités de formation en "transport, manutention, magasinage", "génie civil, construction, bois", "énergie, chimie, métallurgie" et "coiffure esthétique" offrent une bonne insertion sur le marché du travail 6 mois après la sortie de formation, avec des taux d'emploi globalement supérieurs à 45%. Certains diplômes de la santé, comme le BTS "prothésiste orthésiste" ou "opticien-lunetier" font partie de ceux qui sont associés aux niveaux d'insertion professionnelle les plus élevés. A contrario, l'insertion est plus faible pour les spécialités "secrétariat, communication et information".