Depuis 2020, les employeurs peuvent abonder volontairement le CPF de leurs salariés pour cofinancer des formations.
Seules 2,3% des entreprises de plus de dix salariés y ont recours, touchant à peine 1 salarié sur 1000.
L'enquête CEREQ identifie quatre stratégies d'usage : gestion locale des compétences (21%), réponse ponctuelle aux demandes individuelles (25%), approche structurée intégrée à la politique RH (29%) et usage minimal peu ciblé (25%).
Les freins principaux sont la méconnaissance du dispositif (71% des non-utilisatrices), le manque d'initiative des salariés et les contraintes budgétaires.
Les leviers d'amélioration incluent un meilleur accompagnement par les OPCO, le renforcement des entretiens professionnels et le développement d'espaces de co-constructions entre employeurs et salariés pour un accord "gagnant-gagnant".
