La Dares et France compétences publient les premiers résultats d’une enquête portant sur les usages du Compte personnel de formation.
Fruit de de la "loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel", le Compte personnel de formation et la plateforme www.moncompteformation.gouv.fr ont vu le jour le 21 novembre 2019. Cet outil a accompagné la libéralisation du marché de la formation, ainsi que sa désintermédiation.
Au terme de ces 4 premières années d’existence, la Dares et France compétences se sont associés afin de conduire une enquête portant sur les usages du CPF. Cette étude se penche sur les déterminants du choix de la formation et sur l’accompagnement des bénéficiaires.
En attendant la parution complète de cette étude, retours sur ses premiers résultats.
Une motivation avant tout professionnelle
75% des personnes qui ont suivi une formation l’ont fait de leur propre initiative, 6% à la suite d’un démarchage téléphonique et 7% après recommandation de leur employeur.
Parmi leurs motivations, 35% des personnes interrogées ont déclaré avoir comme objectif d’améliorer leurs perspectives de carrière, 26% visaient une reconversion, tandis que 26% souhaitaient être plus efficace dans leur travail.
A contrario, 17% des formations CPF ont été suivies en réponse à des motivations personnelles. Dans ce cas, les formations en langues étrangères ou en bureautique sont sur-représentées. Ce phénomène concerne particulièrement les personnes de 60 ans et plus (pour 55% des formations suivies par cette classe d’âge).
La qualité des formations majoritairement reconnue
9 personnes sur 10 apprécient la qualité de la formation dispensée, tant d’un point de contenu, d’organisation que de pédagogie et 64% des individus ont déjà mis en pratique les enseignements reçus.
Près d’une formation sur dix abandonnée en cours d’action
L’abandon des actions de formation représente 11% des cas. Cette situation est plus fréquente dans le cadre de formation à distance (18%), que lors de formation en présentiel (2%).
Concernant les raisons invoquées, 38% pointent le manque de temps pour suivre la formation, 25% la survenue d’un évènement imprévu, 16% estiment la formation trop complexe, 15% que son contenu est de mauvaise qualité. Les problèmes techniques ou d’organisation sont citées par 16% des personnes interrogées.
