Elle analyse la façon dont la conception initiale du CEP, comme un outil permettant aux usagers de « faire le point sur leur situation professionnelle », transite dans différentes formes d’usage, d’accès à des ressources, desquelles découlent différents effets sur les parcours (évolutions possibles du parcours) et sur les personnes elles-mêmes (plus grande liberté de choix, capacitation).
Le cœur de l’étude concerne les différents effets du passage dans le CEP : à la fois les effets directs et immédiats, et les effets indirects et différés.
Les auteurs constatent que les effets peuvent se concrétiser de nombreuses façons : ouverture du champ des possibles, capacité à s’orienter, mise en action du projet, avancement dans les démarches, accès aux droits, renforcement des capacités administratives et rédactionnelles, aide à la prise de décision, autonomisation, sécurisation du changement, réassurance, orientation, concrétisation du projet…